vendredi 30 mai 2008
Où ton inexistence était si forte. elle était devenue forme d'être.
Les mots restent enfuis. Depuis plusieurs jours, ils se bousculent mais refusent de se livrer. Ils sont inaptes à dire ce qui n'a de nom dans aucune langue. La mort est l'épreuve limite du langage. Sur ce dont on ne peut parler, - peut-être - faut-il garder le silence.
Je m'exerce mentalement à circonscrire ton absence-présence. Un exercice auquel je ne m'attendais pas. Un exercice auquel tu ne m'avais pas habituée. Je ne parviens à résoudre l'aporie à laquelle tu me confrontes. Ton absence n'en est pas une. L'inexistence n'est pas le contraire de l'existence. Elle devient forme d'être. Un être paradoxal.
"Quand ta mort sera finie. je serai mort" (Jacques Roubaud). Ce n'est qu'aujourd'hui que je parviens à la pleine compréhension de ces mots. Elle ne pourra s'achever avant que je disparaisse, moi aussi, puisque je te porte en moi. "la vie qui te reste, s'il te reste, est imprimée en moi, suaire, entremêlée en moi, refusant de se défaire."
Je contemple cette photographie que je t'avais offert quand on s'était retrouvés, au collège. Tu aimais me la montrer quand je venais chez toi. Avec un sourire en coin. Elle ne dit que ce qui a été. Rien de plus. Elle ne dit pas ce qui n'est plus.
Ton image et ton nom, tout chargé de rires, me hantent. Mais je ne cherche pas à les repousser. Je les enveloppe dans ma tendresse.
jeudi 29 mai 2008
Il sera une fois
Et pourtant ce mal étrange me guette, me poursuit, m’envahit à chaque instant. Mon quotidien se fait sans mon Frère depuis plusieurs années. Et pourtant quand je vais me coucher, quand je bois un verre, quand j’entends quelqu’un parler, j’éprouve toujours cette sensation de manque. Un vide irréel qui ne peut être comblé. C’est remarquable de se rendre compte à quel point ma vie actuelle et mes réactions ont été conditionnées par mon Frère. Sans s’en rendre compte, il a réussi à m’influencer dans toutes mes décisions. Parfois, ce n’est qu’une simple impression, d’autres fois ce sont ses mots qui résonnent dans ma tête. J’étais le grand Frère, mais c’est lui qui m’a bien souvent montré le chemin. Et ce sourire. Je n’ai pas toujours été aussi proche de mon Frère, et pourtant je ne peux pas me souvenir de ma relation d’avant. Car même à cette époque, nous vivions déjà ensemble, dans notre cœur et dans notre esprit.
Vous l’avez compris, je ne vais pas m’adresser aujourd’hui à mon Frère, qui sait déjà tout ce que j’ai à lui dire. Je n’ai absolument aucun regret, aucune peine ou aveu jamais dévoilé, aucune rancœur à son égard. Car notre relation ce n’était pas des longues discussions comme il a pu en avoir avec d’autres, ou même quelques mots sur un sujet sérieux. Ce n’était plus non plus des querelles interminables sur des problèmes bénins, ni des coups dans le dos pour prendre l’avantage. Car au fil des années, un profond respect s’était installé entre nous. J’ai toujours été fier de ce que mon Frère faisait, et il a toujours été fier de m’avoir comme frère. Mais notre relation c’était surtout et presque exclusivement l’instant présent, c’était vivre à fond toutes les occasions où l’on avait l’occasion de se retrouver, parfois même à l’extrême. Notre relation, c’était des sourires, des embrassades, des bousculades, un peu de compétition de temps en temps, des fous rires sans limites…c’était aussi tous ces moments où l’on se comprenait tellement bien sans se parler, ces moments ou un seul regard, l’esquisse d’un sourire suffisait pour déclencher l’hilarité générale. Ensemble, on était dans un autre monde, celui de la légèreté, celui de l’insouciance, celui dans lequel tout est possible. Notre relation, c’était ma définition du bonheur. Et je suis sûr que tous ceux qui nous ont côtoyés le comprennent.
En effet, je m’adresse ici à tous les lecteurs de ce blog, aux proches et moins proches, à tous ceux qui font que le souvenir de mon Frère ne s’envolera pas à la prochaine bourrasque. Je ne le décrirai pas en vantant ses qualités et en remémorant ces si nombreux bons moments que l’on a pu vivre avec lui. Je voudrais simplement vous faire comprendre ce que je ressens actuellement, avec mes mots maladroits qui ne font malheureusement qu’effleurer ma pensée.
Peut-être que certains d’entre vous aimeraient que je narre ici quelques petites anecdotes anodines et plaisantes, peut-être que d’autres voudraient que je leur rende hommage pour tout ce qu’ils ont fait pour moi ou mon Frère. Je ne les oublie pas mais je ne le ferai pas ici, car mon Frère, c’était avant tout pour moi l’avenir. J’aime me projeter dans le futur, et jusqu'à présent mon futur c’était de fêter sa première affectation après l’école de police, c’était de brandir mon diplôme d’ingénieur avec mon Frère dans mes bras, c’était de préparer ensemble le prochain mariage de la bande à Turinaz, c’était de partir en vacances tous les deux avec chacun une femme au bras, c’était peut-être un rôle de garçon d’honneur à l’un de nos mariages, c’était d'élever mes enfants et de leur présenter leur oncle et c’était surtout continuer à vivre dans l’insouciance et la gaieté. Et toutes ces images s’imposaient si naturellement à mes yeux que j’ai énormément de mal à les remplacer. Depuis l’accident j’essaye, mais je n’y arrive tout simplement pas encore.
C’est pour cette raison qu’aujourd’hui j’affirme qu’en son honneur, il sera une fois où tout ceci se réalisera bel et bien, et que nous resterons tous ensemble dans ces moments importants qui resteront à jamais dans nos mémoires.
Enfin, je voudrais remercier tous ceux qui m’ont envoyé des messages de soutien et qui continuent de le faire et à qui je n’ai pas eu le temps de répondre. Cela m’aide beaucoup.
Il n'y a qu'un seul luxe...
Si on me demandait de donner une définition du mot ami,je répondrais indéniablement: "Flo"; car après tout, certains individus ont ce don particulier et unique de pouvoir toucher votre âme.
Florian a su par cette alchimie assez incroyable de tendresse, d'euphorie et de rire, laisser en chacun de nous des souvenirs impérissables. Et je suis sûre que vous vous remémorerez, non sans esquisser un sourire aux coins des lèvres, une première fois survenue avec lui: un premier amour, une première cuite, un premier naked milles... Car effectivement Flo a toujours été l'homme des premières fois et ce ne fut pas sans nous déplaire.
Aujourd'hui les mots me manquent pour dire ce que je ressens et paradoxalement, je pourrais rester des heures entières à vous parler de lui avant de terminer tout ceci par un brillant: "Il a été notre ami, il a été notre amour, il restera notre frère!!!!". Mais je préfère m'en remettre à Antoine de Saint Exupéry, qui a su bien mieux que moi parler de ces amis perdus que l'on ne peut que pleurer:
"Rien, jamais, en effet, ne remplacera le compagnon perdu. On ne se crée point de vieux camarades. Rien ne vaut le trésor de tant de souvenirs communs, de tant de mauvaises heures vécues ensemble, de tant de brouilles, de réconcilliations, de mouvements de coeur. On ne se reconstruit pas ces amitiés-là. Il est vain, si l'on plante un chêne, d'espérer s'abriter bientôt sous son feuillage. Il n'est qu'un luxe véritable, et c'est celui des relations humaines."
Mon Flo, tu m'as fait faire une promesse la dernière fois que l'on s'est vu et je m'y tiendrai.
mardi 27 mai 2008
Au nom des Chopinois.
Il a marqué les gens qui l'ont connu par sa générosité et sa tendresse, et beaucoup se souviendront de ses soirées où nous étions invités.
Certaines personnes se rappelleront aussi du bac que nous avons fêté ensemble, la joie de la réussite et l'aboutissement de ces années de lycée que nous avions partagées...
Tu savais très bien détendre l'atmosphère et nous faire relativiser en nous rassurant, tu avais toujours le mot pour rire et tu avais ce pouvoir de motiver les gens.
Ta compagnie était distrayante et enrichissante, tu trouvais sans cesse des idées pour se divertir et s'occuper.
Enfin, tu as occupé une place en chacun de nous , et même si nos chemins s'étaient éloignés, tu resteras toujours dans notre coeur.
Alors au nom de tous tes anciens camarades du lycée Chopin, nous n'oublierons pas tous les moments forts de notre jeunesse que nous avons passés en ta compagnie.
lundi 26 mai 2008
Au plus prés des étoiles...
Flo, je m'avance pour parler au nom des sits...
Tu vois bien, on est tous là, réunis, la ptite famille...
On voulais simplement te dire que dimanche on a pas perdu que notre pote, on a perdu un frêre, un des Frangins du samedi...
C'est clair que pour l'instant on est un peu paumé, c'est normal on a perdu un bon élément.
On veut que tu sois fier de nous.
Pour ton dernier coup tu as bien réussi, tu nous as rassemblé tous, tu nous as unis, soudés.
C'est sûr qu'on est moins fort que toi pour les discours mais on veut quand même te faire un bel au revoir, tu le mérite.
Voilà mon gars, on va penser à toi, on va continuer, il le faut...
Ciao grôs....
dimanche 25 mai 2008
[ ... ]
Mes condoléances à toute la famille.
SaRah
samedi 24 mai 2008
Ecole de police
Plus tard, d'autres souvenirs avec toi et ceux que tu aimes et d'autres rencontres...
Et puis, il me reste le surnom que tu m'as donné et qui maintenant se répand dans des tas de cercles ici et ailleurs.
Ciao Flo et merci d'avoir fait parti de cette grande famille des "Humains" que j'aime tant !
Mich "La Baronne"
vendredi 23 mai 2008
Coup de Gueule
Je vous écris ce matin, à tous, car ce n'est pas la tristesse qui m'anime à cette heure, mais la colère!
Je suis tout simplement révoltée qu'on puisse encore prendre le volant bourré, ou conduire sans respecter les limitations de vitesses sur la route, avec toute l'information qu'on fait à ce sujet, que ce soit à la télé pour la sécurité routière, à la radio avec SAM, ou tout simplement, et malheureusement, avec les informations à la télé, dans les journaux, à la radio, qui cette fois ne sont pas "que du vent", lorsqu'une personne, une jeune de 25 ans, un groupe de pote, une famille, n'importe qui, a un accident! Il y a des gens qui en meurent, POUR DE VRAI!!!! Ce n'est pas une blague, ce n'est pas la pour vous faire chier, ce n'est pas la pour vous empêcher de vivre comme vous le voulez ou pour le plaisir de faire la morale, mais plutôt pour vous protéger, et vous empêcher d'en mourir!
Le problème c'est qu'on ne se dit jamais "ça pourra m'arriver" ! Soit parce qu'on croit dur comme fer que même avec quelques verres on tient toujours debout donc on peut assurer! Soit parce que ça n'est jamais arrivé autour de vous... Alors voila, pour ceux qui le connaissaient, et même pour ceux qui ne le connaissaient pas mais qui voyaient à travers moi, nous, ou à travers ce que j'en disais,en racontais, avec ce que ses amis, parents, proches en ont témoigné, Flo, mon meilleur ami, mon frère, mon amour, est mort de cette maladie de la route dimanche dans la nuit. Je dis bien maladie, parce qu'il faut tout simplement être malade pour mettre une personne à ses cotés dans une voiture, et ne pas être capable de ne pas le tuer!
J espère que vous ferez attention à vous tous, à ceux qui montent avec vous, ou à ceux avec qui vous montez. Ne faites pas vivre ça à vos proches, à votre famille ou à qui que ce soit, camarades de classe qu'on avait pas vu depuis longtemps, personnes qu'on avait rencontré une ou deux fois en soirée... même ces gens seront touchés, obligatoirement....
A bientôt....
Emma
Flo, tu faisais partie de cette famille étonnante qui rassemble les gens, qui les anime et qui répand beaucoup de bonheur. Tu étais plein de vie, toujours joyeux et plein d’avenir. C’est un accident banal qui nous enlève quelqu’un d’exceptionnel. Tu as généré beaucoup de joie autour de toi et ta disparition génère beaucoup de tristesse.
Flo, tu resteras pour nous un beau jeune homme, rieur, mais aussi sérieux, doux, charmant et charmeur, généreux, attentif avec le sens de l’hospitalité qui caractérise tant ta famille. Joyeux fêtard, toujours de la partie, heureux de vivre, avec le sens de la famille et des amis, et qui prend toujours soin de ses proches. Flo tu es la personne toujours agréable à rencontrer et avec laquelle on a toujours le sourire quand on te quitte.
On s’est demandé de quelle manière on pourrait te rendre hommage ?? Plutôt que de parler de ta disparition parmi nous, on a pensé parler de ce que tu nous a apporté tout au long de ta courte vie. Flo tu as organisé des fêtes qui resteront gravées dans nos mémoires à jamais. Tu avais ce sens de l’organisation et de la perfection que peu ont. Pilier du bar et du groupe Turinaz. Nous ne serions jamais devenu ce groupe soudé sans toi.
Rappelle toi de toutes ces soirées :
Toi le Dj de nos soirées. Tu es le seul qui se déguise en policier pour Halloween.
Toi qui aimais tant nous faire partager tes racines italiennes .
Toi qui était capable de mettre un service d’ordre avec talkie walkie, liste VIP pour tes 18ans au château de REMICOURT.
Toi qui a propulsé le Bar Turinaz au sommet des nuits nancéennes.
Toi qui partait à la chasse aux vaches à l’étang.
Toi qui a réussi l’exploit de tous nous faire habiller en rose pour nouvel an.
Toi qui a organisé le plus grand marathon de nudiste de Plainfain.
Toi capable de ramener 2 énormes Palmiers de Fréjus à Nancy.
Ta disparition laissera un grand vide qui ne sera jamais comblé, tu seras à jamais dans nos cœurs.
On t’a connu comme le petit frère d’un ami, et tu nous quittes comme un ami, un frère
Adieu Flo, on t’aime et on ne t’oubliera jamais.
Il était une fois.
Il était une fois...
Ma mère et Isabelle ont été enceintes la même année, à un mois d'intervalle. Et voilà. Forcément, ça créé des liens. Puis, deux années s'écoulent et arrivent Florian suivis, avec un peu de retard, de Clémentine.
Les Marchi et les Galassi ont grandis ensemble, tous les quatre. Et qu'est-ce qu'on a grandi... Nomeny tous les dimanche, les soirées, les nuits passées chez vous, les sorties au parc, etc. Et quand les vêtements devenaient trop petits, on se les refilait, comme des frangins. On était juste ensemble et les années passaient...
Puis nos chemins se sont un peu éloignés. Mais toujours lorsqu'on se revoyait, cette complicité.
Je vous aime profondément. Parce que vous êtes en moi, dans mes souvenirs, sur mes photos, dans mon histoire et dans ma vie. Je vous aime tendrement. Sylvain, Eric, Yannick, Isabelle, Hervé, Lucas, Florian.
Quand je pense à Flo, je pense: Floripette. C'était le surnom que Lucas lui avait donné et qui le faisait enrager. On est partit en colo avec Lucas et il lui manquait tellement qu'un jour, Flo lui a écrit une lettre qui était signée: "Floripette".
Aujourd'hui, malgré tout ce temps où je ne l'ai pas revu, il est pour moi Floripette. Rien n'a changé. Et en vous écoutant parler, en voyant toutes ces photos de lui, de ces années pendant lesquelles on ne se voyait plus autant, je me rends compte qu'effectivement rien n'a changé. Vous étiez avec moi.
Flo, je veux te dire que tu m'as manqué, beaucoup, et que je m'en rends compte aujourd'hui. Mais tu seras toujours avec moi, comme ta famille. Vous serez toujours en moi. Parce que j'ai grandi avec toi comme petit frère et comme ami. Sache que je t'aime. Il ne me reste plus maintenant qu'à admettre l'inadmissible. Mais heureusement, j'ai nos souvenirs. Et ceux des autres aussi. Et j'aurai avec moi ton rire. Enfin... tes rires puisque tu en avais plusieurs. Un pour chaque occasion.
Au revoir Flo.
Marie
Pour moi Flo c'est les dix premières années de ma vie.
C'est tout les week-end passés à Nomeny où on se serrait tous dans un seul et unique hamac.
C'est le super-pote au Lubéron où tout le monde trichait et Flo n'était pas le dernier.
C'est se réfugier dans les toilettes d'un camping inondé dans les Landes.
C'est le petit hélicoptère du parc Sainte-Marie.
Et c'est aussi toutes les aventures de gamin dans lesquelles il m'embarquait.
J'ai eu la chance de grandir avec lui. Avec Lucas aussi, Isabelle, Hervé, et plus tard avec Eric, Yannick et Sylvain.
Aujourd'hui, c'était important pour moi de vous dire merci à vous tous. Vous avez été ma deuxième famille pendant toutes ces années.
Mais je voulais surtout lui dire merci, à Lui, pour ce qu'il a été pour moi pendant la moitié de nos vies.
Merci à toi, Flo, d'avoir été simplement quelqu'un d'extraordinaire.
Clémentine
jeudi 22 mai 2008
maman de coeur
Flo,
Par pudeur je n’ai pas pu parler de toi hier, et les derniers jours je me suis noyée dans un tas de choses pour éviter de trop penser.
Mais cette nuit cela m’est apparu comme une évidence presque une nécessité
Mon réveil affichait 2h37 et ces années passées avec toi ont défilé, l’envie de t’écrire était là.
Je ne pouvais pas te laisser partir sans m’exprimer moi aussi. Et je voulais aussi qu’à travers mon témoignage Zélie plus tard, comprenne les liens indéfectibles qui m’unissent à toi et Lucas et cet amour que je vous porte et qui n’est pas prêt de s’éteindre.
Je t’ai rencontré il y 13 ans ;
Hasard de la vie j’ai rencontré un homme de 17 ans mon aîné que j’ai aimé dés les 1ers instants et qui m’a présenté à vous … et le coup de foudre a été immédiat pour toi et ton frère Lucas.
Issue d’une famille recomposée, je savais toute la difficulté d’être adoptée et de se faire apprécier dans une famille qui n’était pas mienne, alors en accord avec Hervé nous avons pris notre temps vous étiez la priorité. Il fallait vous préserver avant tout. (...)
Quand on parle de quotidien, des moments passés ensemble, je pourrai donner mille et une anecdotes, je pense aux séances de coiffure matinales avant de partir à l’école au gel que tu me réclamais à l’application que tu prenais pour te coiffer , pour être beau , au temps passé devant la glace à faire des grimaces des sketches ,aux dessins et caricatures que tu faisais et que j’accrochais (tous je les ai gardés), aux surnoms que tu me donnais « Paca le hamster aux grosses joues » …, à nos échanges en voiture quand j’allais te déposer à l’école, aux réserves de pain inimaginables que je devais faire quant tu étais là , aux câlins du soir quand tu venais t’introduire furtivement dans la chambre et tu repartais sans bruit , aux parties de foots avec Lucas dans la maison avec ta fameuse petite balle orange et bleue qui t’a suivie toute ta vie durant ,que tu t’ingéniais à perdre et que tu me demandais de retrouver , ce que je faisais ,à chaque fois, pour ton plus grand bonheur ;- c’est Zélie aujourd’hui qui joue avec -.
Je pense à ton acharnement à faire damner ton frère qui avec une patience d’ange ne disait mot ou finissait par éclater de rire alors que tant d’autres auraient perdu patience. À vos bagarres aussi et à vos câlins sur le canapé quand tu appelais Lucas tu me fais un p’ti bisou … »
Ce sont aussi nos wek-end et nos petites vacances passées à Plainfaing …, en Italie …
Il y a tant de souvenirs, tant de bonheur que j’ai eu la chance de partager que je ne pourrai jamais t’oublier.
Plus proche encore, tes cartes postales, témoignages de ton affection , tes passages rue lecreulx à l’occasion de tes footings à la pépinière, juste en passant pour s’assurer que nous allions bien et tu repartais aussi vite que tu étais venu.
Ces passages éclairs mais si attachants vont me manquer terriblement, c’était ta manière à toi d’être toujours présent avec délicatesse.
Le faire part que tu as réalisé à l’occasion de la naissance de Zélie.
Enfin, nos soirées endiablées rue de la salle où tu me confiais tes sentiments en me serrant très fort dans tes bras … »tu sais Zélie, Alex et toi je vous aime, vous êtes aussi ma famille «…
Tu étais pour moi comme mon petit garçon et je suis fier du beau jeune homme droit, sincère, réfléchi et enjoué que tu es devenu.
Je t’ai vu t’épanouir au fil des années et ce choix professionnel, ce choix de vie que tu as pris t’a grandit encore un peu plus.
Tu avais trouvé ton équilibre enfin. J’aimais l’homme que tu devenais.
Tu me manques tellement
MON Flo Flo, tu resteras à jamais dans mon cœur
Pascale