jeudi 31 juillet 2008

J'ai enfin retrouvé Cette chanson

Toto Cutugno, "l'Italiano"

Lasciatemi cantare, con la chitarra in mano
Lasciatemi cantare, sono un italiano
Buongiorno Italia, gli spaghetti al dente
E un partigiano come presidente; con l'autoradio sempre
Nella mano destra e un canarino sopra la finestra
Buongiorno Italia, con i tuoi artisti, con troppa America
Sui manifesti. Con le canzoni con amore e con il cuore
Con più donne sempre meno suore
Buongiorno Italia, buongiorno Maria
Con gli occhi pieni di malinconia, buongiorno Dio
Lo sai che ci sono anch'io?

Lasciatemi cantare, con la chitarra in mano
Lasciatemi cantare una canzone piano piano
Lasciatemi cantare, perchè ne sono fiero
Sono un italiano, un italiano vero

Buongiorno Italia che non si spaventa,
Con la crema da barba alla menta; con un vestito gessato
Sul blù e la moviola la domenica in T.V.
Buongiorno Italia col caffè ristretto
Le calze nuove nel primo cassetto
Con la bandiera in tintoria e una seicento giù di carrozzeria
Buongiorno Italia, buongiorno Maria
Con gli occhi pieni di malinconia... buongiorno Dio
Lo sai che ci sono anch'io?

Lasciatemi cantare, con la chitarra in mano
lasciatemi cantare una canzone piano piano
Lasciatemi cantare perchè ne sono fiero
Sono un italiano, un italiano vero

Lasciatemi cantare, perchè ne sono fiero
Sono un italiano, un italiano vero

samedi 12 juillet 2008

Think

Ce mois de Juillet pour moi est impossible. J'ai un travail très prenant, qui, égoïstement, me permet de me changer les idées.

J'éprouve cependant encore beaucoup de peine, et aimerais être plus proche de vous. Car une terrible peur est en moi : l'oubli.

Je pense bien a vous et espère pouvoir revoir tous le monde au mois d'août.

Je suis allé, dans le cadre de mon travail, à Marseille, j'ai revu Marie, j'aurai aimé revoir plus de monde de l'école, mais en même temps ce n'était pas le moment idéal. On aurait du se rejoindre avec Flo, je dirais même qu'on attendais ce moment avec impatience... 

Aujourd'hui il m'est difficile d'avoir quelconque croyance, mais je ne peux m'empêcher de croire que tu nous regarde.
Et tu n'es pas seul à regarder.

Lucas, Padre et Isa, je pense fort à vous, a bientôt.




mercredi 9 juillet 2008

souvenirs souvenirs







Flo

- Ne crois pas que je ne pense pas à toi : tous les jours, tous les soirs, avant de m’endormir, ou lorsque je me promène dans la rue. Dans le dernier cas, je lève la tête au ciel et vois cette grande tour de télévision plantée au centre de Berlin. Elle tranche avec l’éclat du ciel dont l’antenne démesurée crève étrangement un nuage solitaire. L’air est lourd et le soleil brillant. Il inonde les rues. Je marche sans regarder devant moi, toujours les yeux tournés vers le ciel.

Qu’aurais-tu fait à cet instant ? Qu’aurais-tu pensé ? Qu’est-ce qu’on ne s’est pas dit ?

- Un souvenir oublié, refaisant surface : j’explose de rire dans mon lit, au beau milieu de la nuit.

- « Non, moi, c’est particulier. Ceux que j’appelle « amis » sont un certain nombre de personnes que je connais, pour la plupart, depuis des années et des années. Par exemple, mes deux amis de maternelle… »
Comment vais-je reformuler ce récit mythique ? Il manque désormais un élément dans sa genèse. Et moi, le sol me glisse sous les pieds.

- La dernière fois, j’étais malade, comme par hasard. C’était un des rares moments où je revenais à Nancy, mais malade. Bien sûr, vous ne vouliez pas me croire, comme par hasard. « Arrêtes, t’es lourd, quand tu fais la grosse fête, je ne suis jamais là pour le voir ! ». Désolé mon vieux, mais ce soir, c’est direction « sous la couette », et sans passer par la case départ. Dans le lit, je suis mal, vraiment mal. Fièvre, sueurs froides, maux de ventre : tout va de travers. J’entends vos voix au premier étage, et je prie égoïstement pour que - par quelque bienheureux miracle - tu t’endormes avec Félix, et que tu ne te décides surtout pas d’aller te coucher dans ton lit (celui que j’occupe accessoirement) ! J’entends vos voix, la fièvre se calme et je m’endors.
Le lendemain, je me réveille et vois ta foutue gueule d’ange en train de dormir. Je me lève, passe parle couloir, et glisse délicatement la tête dans l’autre chambre pour faire état des dégâts de la veille : tout va bien, Félix dort sur le lit, sens dessus dessous.
J’attends impatiemment que vous vous réveilliez.

- On avait eu de belles paroles. Je suis heureux qu’on ait pu les échanger. C’est tout ce qu’on ressentait l’un pour l’autre, tout ce qu’on était même. On s’était dit - et j’en souris encore - que notre amitié durerait, qu’il ne fallait pas qu’on perde contact, qu’on devait se voir plus souvent, parce que, outre notre « vieille amitié », c’était le présent et le futur qui nous liaient.


Bijou, Tourterelle, Bifi [phoque] ou tout simplement Benjamin