mercredi 9 juillet 2008

souvenirs souvenirs







Flo

- Ne crois pas que je ne pense pas à toi : tous les jours, tous les soirs, avant de m’endormir, ou lorsque je me promène dans la rue. Dans le dernier cas, je lève la tête au ciel et vois cette grande tour de télévision plantée au centre de Berlin. Elle tranche avec l’éclat du ciel dont l’antenne démesurée crève étrangement un nuage solitaire. L’air est lourd et le soleil brillant. Il inonde les rues. Je marche sans regarder devant moi, toujours les yeux tournés vers le ciel.

Qu’aurais-tu fait à cet instant ? Qu’aurais-tu pensé ? Qu’est-ce qu’on ne s’est pas dit ?

- Un souvenir oublié, refaisant surface : j’explose de rire dans mon lit, au beau milieu de la nuit.

- « Non, moi, c’est particulier. Ceux que j’appelle « amis » sont un certain nombre de personnes que je connais, pour la plupart, depuis des années et des années. Par exemple, mes deux amis de maternelle… »
Comment vais-je reformuler ce récit mythique ? Il manque désormais un élément dans sa genèse. Et moi, le sol me glisse sous les pieds.

- La dernière fois, j’étais malade, comme par hasard. C’était un des rares moments où je revenais à Nancy, mais malade. Bien sûr, vous ne vouliez pas me croire, comme par hasard. « Arrêtes, t’es lourd, quand tu fais la grosse fête, je ne suis jamais là pour le voir ! ». Désolé mon vieux, mais ce soir, c’est direction « sous la couette », et sans passer par la case départ. Dans le lit, je suis mal, vraiment mal. Fièvre, sueurs froides, maux de ventre : tout va de travers. J’entends vos voix au premier étage, et je prie égoïstement pour que - par quelque bienheureux miracle - tu t’endormes avec Félix, et que tu ne te décides surtout pas d’aller te coucher dans ton lit (celui que j’occupe accessoirement) ! J’entends vos voix, la fièvre se calme et je m’endors.
Le lendemain, je me réveille et vois ta foutue gueule d’ange en train de dormir. Je me lève, passe parle couloir, et glisse délicatement la tête dans l’autre chambre pour faire état des dégâts de la veille : tout va bien, Félix dort sur le lit, sens dessus dessous.
J’attends impatiemment que vous vous réveilliez.

- On avait eu de belles paroles. Je suis heureux qu’on ait pu les échanger. C’est tout ce qu’on ressentait l’un pour l’autre, tout ce qu’on était même. On s’était dit - et j’en souris encore - que notre amitié durerait, qu’il ne fallait pas qu’on perde contact, qu’on devait se voir plus souvent, parce que, outre notre « vieille amitié », c’était le présent et le futur qui nous liaient.


Bijou, Tourterelle, Bifi [phoque] ou tout simplement Benjamin



1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'espère que tu reposes en paix... Et que de lá haut tu veille sur chaque ami que tu as laissé ici et à qui tu vas manquer tout les jours...
J'ai toujours une petite pensée pour chacun de vous... même ici au Brésil..
Souvenirs souvenirs.. comme tu as dit Ben.. ça on oublie jamais!

Pour toi Florian.. je pense que tes amis les plus chères pensent ça.. enfin...
Bisous

À l'ami que j'ai perdu..

Le temps passe
les souvenirs restent
De ton regard ami
que sans savoir comment, j'ai perdu!
Je n'ai déja plus ton épaule
pour pouvoir me reposer
E même ton visage
que le temps
petit a petit
se met à l'éffacer
Coussin plus doux
je n'ai pas encorre trouvé
Je veux courrir dans tes bras
mais le vent t'as emporté
Où?
Je ne sais pas...
Mais j'espère que tu est heureux
Lá où tu es
C'est ce qui importe...

Júlia Malta