lundi 27 octobre 2008

Razones....

Porque yo sé que era tu foto preferida de nosotros...


Te echo de menos, le digo al aire. Te busco, te pienso, te siento y siento que como tú no habrá nadie. Yo aquí te espero, con mi cajita de la vida, cansada, a oscuras, con miedo y este frío nadie me lo quita.

Tengo razones para buscarte. Tengo necesidad de verte, de oírte, de hablarte. Tengo razones para esperarte porque no creo que haya en el mundo nadie más a quien ame. Tengo razones, razones de sobra para pedirle al viento que vuelvas aunque sea como una sombra. Tengo razones para no quererte olvidar porque el trocito de felicidad fuiste tú quien me lo dio a probar.

El aire huele a ti. Mi casa se cae porque no estás aquí. Mis sábanas, mi pelo, mi ropa te buscan a ti. Mis pies son como de cartón que voy arrastrando por cada rincón. Mi cama se hace fría y gigante y en ella me pierdo yo.Mi casa se vuelve a caer, mis flores se mueren de pena, mis lágrimas son charquitos que caen a mis pies.

Te mando besos de agua que hagan un hueco en tu calma. Te mando besos de agua para que bañen tu cuerpo y tu alma.Te mando besos de agua pá que curen tus heridas. Te mando besos de agua de esos con los que tanto te reías....

Te quiero, te amo....
Pienso en ti... Siempre...
Emma

lundi 20 octobre 2008

Un bel hommage

Salut Flo,

J'ai pensé à toi au cours de cette soirée et j'ai bien vu que je n'étais pas le seul, il y avait des éclats de rires dans la maison et de larmes au jardin pour certains mais partout il y avait l'envie de réussir la soirée je crois. Et c'est ce qui a eu lieu : elle était parfaite, même si avec toi elle aurait été idéale.

Bref, moi aussi j'avais envie de rajouter un petit mot, histoire qu'ici ça continue de vivre au gré de ce que les uns et autres font en te gardant dans un coin de leur cœur et leur esprit. Tu peux être fier de tes compagnons de chambrée !

Ca t'aurait plu, c'est sûr ...

Joël

dimanche 19 octobre 2008

On l'a fait !


Tu l'a sûrement rêvé, peut être fantasmé. Je te résume vite fait, plus de 150 personnes, 2 pistes de danses, un studio photos, une salle avec 1000 photos, un bar tout en blanc, que des costards et des robes de soirées et ouai mec. Et c'est pas tout, laisse moi finir, un joueur de cornemuse, un film, un feux d'artifice. 

Et tout ça pour toi. 

Pour ma part c'est plus d'un mois de boulot, de recherche, de nuit blanche, de colère, de stress, de rire, de surprise.
Pour, sans prétention l'une des plus grosses soirées organisé dans Nancy. Rien que pour toi.

Mais après avoir fait brillé les yeux, avoir reçu beaucoup de compliment et remerciement. Faut se mettre à l'évidence, c'était la dernière. J'ai franchis la porte du 20 rue de Turinaz la dernière fois aujourd'hui. 
Les temps changent. 
Cette soirée ma permis, à moi, et à d'autre j'en suis sure, de se prouver à soi même, qu'on pouvait continuer. Beaucoup de gens on rit, dansé, fait l'amour, cassé des W.C, et j'en passe.
C'est un nouveau départ, difficile, c'est ma première que j'organise sans toi, mais je pense l'avoir bien fait. Il me manque cependant quelque chose, ton frère pendant qu'on préparé, est venu me voir et il m'a dit, ça va être génial. Et le ton qu'il a employé j'ai eu l'impression qu'il savait quelque chose que je ne savais pas. Naïvement, et comme d'autre, je me suis dit que tout ça était qu'un canular et que tu allais arrivé en plein milieu de soirée. 

Ah quel idiot je suis.

Je suis fier d'avoir eu le chance d'être ton ami.

Tu es dans mon coeur, et alimente toutes mes ambitions et projet. Pour toujours.

Clément. 

mardi 16 septembre 2008

Et voilà, 21 ans.... Normalement je t'aurai envoyer un message à minuit, rempli de conneries mais qui t'aurai prouvé qu'une fois encore j'ai pas oublié et que je suis la meilleure!!! :)
Cette année, à minuit... j'y ai pensé aussi... Malheureusement je trouvais pas de moyen de te souhaiter dignement ton anniversaire...un message, ca aurait été bizare pour le mec qui a récuperé ton numéro, une lettre, t'as un peu oublié de me donner ta nouvelle adresse...

Bref, donc me voilà, pour te dire que tu me manques, et te souhaiter, où que tu sois, le bonheur que tu mérites... et bien sur, te souhaiter un très bon anniversaire....
Je t'aime pour toujours....

Emma***

21 ans

Joyeux Anniversaire Frérot !

Je n'ai pas souvent été là le jour de ton anniversaire ces dernières années, mais bizarrement aujourd'hui je me sens plus proche de toi alors que c'est maintenant que tu es le plus loin... Mais tu vas pouvoir être fier de nous, on organise une bonne leaving party comme tu les aimes pour Turinaz, et je crois que c'est aussi comme ça que tu l'aurais voulu. Costard, lumières noires et paillettes, avec un bon cru représentatif des huit ans de Turinaz, on va finir en beauté pour toi aussi. Ce n'est pas tous les jours facile sans toi, alors on fait aller du mieux qu'on peut, tous solidaires !

Ton frère, pour toujours.

lundi 8 septembre 2008

Je me suis bien senti coupable de ne pas écrire un mot plus tôt, de ne pas te témoigner mon amitié éternelle en même temps que tous les autres. Mais il a fallu que je revois ton frère et ta mère ce dernier weekend d’août pour que je comprenne à quel point il était important pour moi de te dire ces quelques mots que j’écris maintenant. Quand tu es parti, Joël m’a annoncé ton départ et je n’ai pas su comment réagir. J’étais au téléphone et j’ai d’abord repêché dans ma mémoire les rares instants que j’ai passé en ta compagnie, avant de comprendre qu’il n’y en aurait pas d’autres et que j’avais manqué l’occasion de te connaître d’avantage. Et pourtant j’aurais voulu !
Je me souviens qu’avec Joël on avait évoqué le moyen de te faire renoncer à devenir policier. Tu connais mes engagements politiques et je me voyais mal un jour devoir t’affronter dans une manifestation))) Comme l’a si bien dit Joël, nous aurions préféré chanter bella ciao avec toi dans les manifs, parce que nous avions vu en toi cette fougue et cette honnêteté, nous savions que tu étais un homme de valeurs, et nous avions du mal à t’imaginer dans un autre « camp » que le notre. Pour moi, tu étais mon cousin, presque un Domenjoud.

J’aurais aimé passer des soirées avec vous rue Turinaz, mais je réagis toujours trop tard… Il y a trop peu de souvenirs dans lesquels je te retrouve, car nous ne sommes vus que rarement, mais ceux que je garde son gravés d’un sourire et d’une nonchalance joviale que je ne risque pas d’oublier. Je ne doute pas un instant que tu as été un rayon de soleil pour tous ceux qui t’ont connus et que peu de gens peuvent garder de toi un mauvais souvenir. Dans mon esprit, tu es une sorte de Zorro, policier vêtu de la simplicité du peuple, chaleureux et beau comme ne peuvent l’être que les gens du sud.

Tu aurais dû être là pour mon anniversaire. Sûr que tu aurais animé le weekend, que tu n’aurais pas manqué de faire un tournois de ping-pong, de nous mettre une raclée à la pétanque ou de hurler « UNO ! » à travers le salon et je ne doute pas que tu aurais fais une misère au méchoui. Je t’aurais présenté Irina et je suis certain que tu l’aurais fait rire. Ca m’a fait du bien de voir Lucas et Isabelle, et avec eux ton esprit bénéfique…

On se reverra Flo, n’en doute pas ! Après un petit siècle, on viendra tous te rejoindre et on ira manifester dans les étoiles pour exiger que bella ciao devienne l’hymne officiel de la galaxie Turinaz.
En attendant, n’oublie pas de me surveiller de là haut, que je fasse pas trop de conneries. A bientôt Flo ! Comme on dirait dans le nord : « on ch’bigophone et on ch’dit quo !

Cédric

jeudi 31 juillet 2008

J'ai enfin retrouvé Cette chanson

Toto Cutugno, "l'Italiano"

Lasciatemi cantare, con la chitarra in mano
Lasciatemi cantare, sono un italiano
Buongiorno Italia, gli spaghetti al dente
E un partigiano come presidente; con l'autoradio sempre
Nella mano destra e un canarino sopra la finestra
Buongiorno Italia, con i tuoi artisti, con troppa America
Sui manifesti. Con le canzoni con amore e con il cuore
Con più donne sempre meno suore
Buongiorno Italia, buongiorno Maria
Con gli occhi pieni di malinconia, buongiorno Dio
Lo sai che ci sono anch'io?

Lasciatemi cantare, con la chitarra in mano
Lasciatemi cantare una canzone piano piano
Lasciatemi cantare, perchè ne sono fiero
Sono un italiano, un italiano vero

Buongiorno Italia che non si spaventa,
Con la crema da barba alla menta; con un vestito gessato
Sul blù e la moviola la domenica in T.V.
Buongiorno Italia col caffè ristretto
Le calze nuove nel primo cassetto
Con la bandiera in tintoria e una seicento giù di carrozzeria
Buongiorno Italia, buongiorno Maria
Con gli occhi pieni di malinconia... buongiorno Dio
Lo sai che ci sono anch'io?

Lasciatemi cantare, con la chitarra in mano
lasciatemi cantare una canzone piano piano
Lasciatemi cantare perchè ne sono fiero
Sono un italiano, un italiano vero

Lasciatemi cantare, perchè ne sono fiero
Sono un italiano, un italiano vero

samedi 12 juillet 2008

Think

Ce mois de Juillet pour moi est impossible. J'ai un travail très prenant, qui, égoïstement, me permet de me changer les idées.

J'éprouve cependant encore beaucoup de peine, et aimerais être plus proche de vous. Car une terrible peur est en moi : l'oubli.

Je pense bien a vous et espère pouvoir revoir tous le monde au mois d'août.

Je suis allé, dans le cadre de mon travail, à Marseille, j'ai revu Marie, j'aurai aimé revoir plus de monde de l'école, mais en même temps ce n'était pas le moment idéal. On aurait du se rejoindre avec Flo, je dirais même qu'on attendais ce moment avec impatience... 

Aujourd'hui il m'est difficile d'avoir quelconque croyance, mais je ne peux m'empêcher de croire que tu nous regarde.
Et tu n'es pas seul à regarder.

Lucas, Padre et Isa, je pense fort à vous, a bientôt.




mercredi 9 juillet 2008

souvenirs souvenirs







Flo

- Ne crois pas que je ne pense pas à toi : tous les jours, tous les soirs, avant de m’endormir, ou lorsque je me promène dans la rue. Dans le dernier cas, je lève la tête au ciel et vois cette grande tour de télévision plantée au centre de Berlin. Elle tranche avec l’éclat du ciel dont l’antenne démesurée crève étrangement un nuage solitaire. L’air est lourd et le soleil brillant. Il inonde les rues. Je marche sans regarder devant moi, toujours les yeux tournés vers le ciel.

Qu’aurais-tu fait à cet instant ? Qu’aurais-tu pensé ? Qu’est-ce qu’on ne s’est pas dit ?

- Un souvenir oublié, refaisant surface : j’explose de rire dans mon lit, au beau milieu de la nuit.

- « Non, moi, c’est particulier. Ceux que j’appelle « amis » sont un certain nombre de personnes que je connais, pour la plupart, depuis des années et des années. Par exemple, mes deux amis de maternelle… »
Comment vais-je reformuler ce récit mythique ? Il manque désormais un élément dans sa genèse. Et moi, le sol me glisse sous les pieds.

- La dernière fois, j’étais malade, comme par hasard. C’était un des rares moments où je revenais à Nancy, mais malade. Bien sûr, vous ne vouliez pas me croire, comme par hasard. « Arrêtes, t’es lourd, quand tu fais la grosse fête, je ne suis jamais là pour le voir ! ». Désolé mon vieux, mais ce soir, c’est direction « sous la couette », et sans passer par la case départ. Dans le lit, je suis mal, vraiment mal. Fièvre, sueurs froides, maux de ventre : tout va de travers. J’entends vos voix au premier étage, et je prie égoïstement pour que - par quelque bienheureux miracle - tu t’endormes avec Félix, et que tu ne te décides surtout pas d’aller te coucher dans ton lit (celui que j’occupe accessoirement) ! J’entends vos voix, la fièvre se calme et je m’endors.
Le lendemain, je me réveille et vois ta foutue gueule d’ange en train de dormir. Je me lève, passe parle couloir, et glisse délicatement la tête dans l’autre chambre pour faire état des dégâts de la veille : tout va bien, Félix dort sur le lit, sens dessus dessous.
J’attends impatiemment que vous vous réveilliez.

- On avait eu de belles paroles. Je suis heureux qu’on ait pu les échanger. C’est tout ce qu’on ressentait l’un pour l’autre, tout ce qu’on était même. On s’était dit - et j’en souris encore - que notre amitié durerait, qu’il ne fallait pas qu’on perde contact, qu’on devait se voir plus souvent, parce que, outre notre « vieille amitié », c’était le présent et le futur qui nous liaient.


Bijou, Tourterelle, Bifi [phoque] ou tout simplement Benjamin



mercredi 18 juin 2008

Un mois...

Aujourd'hui est un bien triste anniversaire. Un mois que tu nous as quitté, ça me parait déjà une éternité.

Je n'arrive toujours pas à le réaliser, je me dit que tu vas surgir en plein milieu d'une soirée et l'animer de musiques italiennes ou de vieilles séries télé, proposer des défis tels que le naked mile.
Chaque jour je crois te reconnaitre au coin de la rue, malheureusement ce n'est jamais toi.
Je vais devoir apprendre à l'accepter, à vivre avec.

Je ne veux pas que tu croies que je m'apitoie sur mon sort, je veux juste dire ce que je ressens, écrire ce que je n'arrive pas vraiment à dire, et il y a des choses que je n'arrive et que je ne sais toujours pas écrire.

Je voulais surtout que tu sache que je et nous pensons et penserons toujours à toi, qu'on t'aime et que tu nous manque.
Si tu vois la personne qui a décidé que c'était l'heure, tu lui dira que c'est une nitche...

A plus Flo.

Le Tox / Ben

jeudi 5 juin 2008



Bonjour mon grand, Oui je sais tu ne dois pas être trop fier de moi, j'ai pas eu le courage de te faire un discours digne de ce nom et je suis pas le premier à venir sur ton blog. Pour être franc avec toi, je n'y arrive toujours pas à y croire. Difficile donc de faire le deuil alors que je me dit que tu va m'appeler lorsque tu sera sur la plage au soleil pour me nargué et te moqué de mon climat Vosgien. Et pouvoir te raconte mes soucis et nos projets. Que tu me console, me guide... Je ne connaissais pas la même personnalité fêtard comme beaucoup d'autre de tes amis. Je pense plus connaître le Flo qu'on connu ta famille. Le Flo, posé et réfléchis, ayant toujours un conseil en poche. Et pour le Flo fêtard que je découvre, heureusement que je vois certaine vidéo seulement maintenant, sinon tu en prendrais pour ton matricule pour tu sais quoi, et je t'aurai foutu une sacrée raclée. Mais tu le savait, c'est d'ailleurs pour ça que tu m'en parlé jamais. Petit futé va. Déjà, il y a 8 ans, nos personnalités se sont souder, par nos ambitions et une certaine maturité. Qui a fait que dès le début nous avons eu des liens très diffèrent d'ami qui déconné, mais plutôt d'ange gardien. Chacun faisait attention à l'autre et s'entraide. Chacun a toujours sur être là quand l'autre avait besoin de lui. Cette relation forte qui n'a pas était brisé malgré les chemins très différents que nous avons pris? Relation qui s'est accentué lors de nos missions de sécurité ou chacun devait veillé sur l'autre n'est ce pas ? Tu as toujours était là pour moi, et le seul à ne m'avoir jamais jugé. Tu m'aimais comme j'étais. Combien de fois je cries cette chance, qu'après le départ de ta grand mère, on c'est dit nos 4 vérités. Tu savais à quel point je t'aimais et à quel point tu étais important pour moi. Et tu m'avait dit : "je sais que je peux compté sur toi peu importe la situation et peu importe la raison". Si je le répète aujourd'hui c'est pour Lucas le Padré Isabelle, toute la famille. Pour qu'il sache et qu'il n'hésite pas, tout comme faisait Flo à appeler si besoin ai. Et que ça sera avec plaisir que je leur rendrez service. Car me suis toujours sentit bien prêt d'eux. Et que d'une certaine manière, ça permet de comblé une partie du vide que tu laisse derrière toi. Chaque personne que tu fréquenté à gardé une partie de ta personnalité et toutes ces personnes réunit on arrive à te retrouver un peu. Mais j'aimerais dire tellement de chose, tout ce qu'on a vécu, tout ce que tu ma donné, tu étais mon équilibre nous étions la paire. Toi ta tchat moi la technique, toi les pieds sur terre moi dans les ambitions souvent démesuré. Aujourd'hui une chose est sure je ne serais jamais devenu ce que je suis aujourd'hui sans toi. En écrivant me rappel du jour ou tu ma appelé un soir, et tu ma dit "Clément je vais tenter le concours de Police, j'en ai marre des échec l'i.u.t, j'ai besoin de réussite, puis aussi pour les parents..." il y a déjà 2 ans de ça. Je pense avoir était le premier au courant, tu m'avait dit de ne le répété à personne, je n'ai jamais compris pourquoi d'ailleurs... C'était exactement ce qui te plaisait, j'étais fier de toi. Oui fier de toi, pour toutes ces choses, tous ce que tu ma donné, et d'avoir toujours était prêt de moi sans m'avoir jugé, notamment lorsque j'allais au plus mal. Quand tu appelé mes parents en cachette, ou que tu m'organise mon anniversaire surprise avec toute ta famille, ton cadeau mémorable de boite à chaussure avec un briquet cassé et 3 capotes que j'ai toujours, ces parties de jeux sur OPF, c'est réunion qui durait toute la journée, le sandwich à 3h du mat, les concours du plus gros mangeur de patte, les moments d'essayage dans les magasins de costard ou de surplus militaire, quand tu essaye de me casé avec une fille, tu y es arrivé d'ailleurs enfin tu es au courant on va pas en parler là, quand tu essaye de me faire boire de l'alcool en me feintant ou encore quand tu as essayé que je me réconcilie avec ma soeur... Et ta famille, combien de fois tu me disais en me frottant les cheveux, "mais tu es le chouchou de ma mère tu m'énerve", j'apprécie vraiment toute ta famille, et te remercie de m'y avoir intégré, jamais j'oublierai le jour ou on est allé mangé chez ta grand mère avec les 300 plats différents, ou encore les repas de fête le midi avant que tu te transforme en roi de la nuit. C'est un fait, je n'ait pas perdu un ami mais une partie entière de moi même. Je perd vraiment goût à faire tout ce dont tu voulais que je fasse. Comme ci aujourd'hui cela n'avait plus d'intérêt. Après tout si aujourd'hui je suis dans les études et pas dans l'armée c'est grâce à toi. Toi qui ma fait croire en moi. Dès fois, quand la tristesse s'ennuie et que je peux prendre du recul, je m'énerve contre toi. En criant et frappant sur tout ce qui bouge, bordel qu'est ce que ta branlé ce soir là ? Putain tu fais chié, tu avais pas le droit de nous planté là tous. Je crie je t'insulte, ah tu me disais pas ce qui se passé dans tes soirées, ah je t'en veux. D'ailleurs le premier truc que je fais dès que ça sera mon tour c'est te foutre un bon coup de pied au derrière. Alors prépare toi.
J'avais encore besoin de toi. Malgré tout ce qui se passe depuis, la visite de tes ami(e)s de Marseille, les sits, tout ces gens que j'ai rencontré et que je fréquente souvent désormais et bien me sent seul. Terriblement seul. Pour moi ou tout me semblé évident et tracé me retrouve perdu et désemparé. J'essaye pourtant, de continuer, j'essaye surtout de ne pas montré ma peine, mais dès que je me retrouve seul là, devant mon ordi à attendre que FloFlo se connecte ou à hésité à appelé mon numéro illimité ou encore devant les papiers de la préfecture ou je dois expliquer pourquoi je n'ai plus mon vice président. C'est pas juste. Tu me manque mon grand. Clément.


mercredi 4 juin 2008

Comment expliquer ?

Comment expliquer cette sensation
De chute dans un grand trou noir ?
Comment expliquer cette émotion
Et toutes mes larmes de désespoir ?
Comment expliquer cette injustice ?
Tu étais jeune, et sans prévenir ...
Comment expliquer l'avenir ?
Sans toi aux bras de toutes ces miss !
Comment expliquer ce sentiment ?
Alors que je ne t'ai pas connu longtemps.
Comment expliquer la peine que je ressens ?
Bien qu'il faille profiter de chaque instant ...
Comment expliquer cette terrible annonce,
Qui est arrivée sans préparation ?
Comment expliquer tant de questions,
Qui resteront sans réponse ?
Comment expliquer,
Comment ?
A Toi FLO

mardi 3 juin 2008

Ciao Flo'

Salut Flo',

Il y a des moments où on a envie de ne pas rater ses mots, parce qu'il n'y aura que ceux-là pour dire ce qu'on ressent, pas de seconde chance, comme la vie en fait ...

Avant-hier on se serait parlé, tu m'aurais raconté un bout de ce que tu vis et fais là-bas dans le sud et je t'aurais dis ce qu'il se passe dans mon nord. Mais hier ton visage est soudain devenu, d'une seconde à l'autre, une réalité passée, une photo figée dans un album qui ne s'animera jamais plus. Tout de suite j'ai cherché dans ma tête le bouton replay mais à sa place j'ai trouvé un vide cruel, un défaut douloureux de l'existence humaine. On ne refera pas la scène de la voiture et du virage, elle est marquée au rouge indélébile dans nos imaginations à jamais. Il n'y a que dans la tête qu'on rembobine et qu'on se rejoue l'instant fatal , comme si ce ressassement pouvait receler une explication rationnelle à une si terrible et violente injustice.

La dernière fois qu'on s'est vu c'était à Montparnasse, on parlait d'avenir, du moment où tu monterais sur Paris, à la fin de ta formation de policier, on se disait qu'on aurait l'occasion de faire pas mal de choses ensembles. Il reste les parenthèses mais on les remplira pas ...

J'ai toujours quelques dessins et ton personnage de jeux de rôles sur l'ordi, il était bien au chaud, au coeur de la conviction qu'un jour on remettrait le couvert dans l'un ou l'autre monde imaginaire. Pourquoi je pense à ça là ? Parce que ça fait partie des trop rares choses qu'on a pu partager depuis que j'ai choisi une autre voie, loin de Nancy et de vous. Je me dis qu'à défaut de pouvoir te ramener à la vie, j'aurais un personnage à animer dans mes parties, auquel je pourrais donner une partie de toi. Ma modeste contribution, à mon niveau, à ton souvenir ...

En tous cas t'es un chic type, c'est des gars comme toi qu'il manque dans la police, c'était ta voie, tu t'es pas trompé. Ça se voit dans le regard de ceux qui t'aiment et qui t'ont accompagné jusqu'au bout : en toi il y a des valeurs, des repères pour les cœurs des autres. Et ça ça ne disparaît jamais, c'est éternel, ça reste greffé à l'âme de chacun.

Je tenais à te le dire parce qu'en entrant dans la famille Turinaz, tu es entré du même coup dans celle des Domenjoud; une façon de te dire que dans mon esprit j'ai un autre cousin et qu'il le restera à jamais.

Au revoir Flo, on se reverra dans mes pensées, dans nos souvenirs et dans ce qu'on en transmettra aux autres ...

Joël
PS : j'aurais adoré chanter Bella Ciao avec toi et mon frère dans une manif, je te promets qu'on le fera et tu en seras dans nos coeurs !

vendredi 30 mai 2008

Où ton inexistence était si forte. elle était devenue forme d'être.


Les mots restent enfuis. Depuis plusieurs jours, ils se bousculent mais refusent de se livrer. Ils sont inaptes à dire ce qui n'a de nom dans aucune langue. La mort est l'épreuve limite du langage. Sur ce dont on ne peut parler, - peut-être - faut-il garder le silence.
Je m'exerce mentalement à circonscrire ton absence-présence. Un exercice auquel je ne m'attendais pas. Un exercice auquel tu ne m'avais pas habituée. Je ne parviens à résoudre l'aporie à laquelle tu me confrontes. Ton absence n'en est pas une. L'inexistence n'est pas le contraire de l'existence. Elle devient forme d'être. Un être paradoxal.
"Quand ta mort sera finie. je serai mort" (Jacques Roubaud). Ce n'est qu'aujourd'hui que je parviens à la pleine compréhension de ces mots. Elle ne pourra s'achever avant que je disparaisse, moi aussi, puisque je te porte en moi. "la vie qui te reste, s'il te reste, est imprimée en moi, suaire, entremêlée en moi, refusant de se défaire."
Je contemple cette photographie que je t'avais offert quand on s'était retrouvés, au collège. Tu aimais me la montrer quand je venais chez toi. Avec un sourire en coin. Elle ne dit que ce qui a été. Rien de plus. Elle ne dit pas ce qui n'est plus.
Ton image et ton nom, tout chargé de rires, me hantent. Mais je ne cherche pas à les repousser. Je les enveloppe dans ma tendresse.

jeudi 29 mai 2008

Il sera une fois

Voilà. Les moments que je repousse depuis de nombreux jours, la prise de conscience que je rejette à tout prix, cet espoir impossible qui me fait penser que tout ceci n’est qu’un mauvais rêve…c’est là, c’est maintenant, et c’est dur. Je ne souffre pourtant pas plus qu’un autre ; je mange, je bois, je ris. Mais je réalise chaque jour un peu plus ce qui nous arrive. Et est-ce que je me sens coupable de ne pas éprouver une infinie tristesse, une langueur insurmontable ? Pas vraiment. Plus du tout même. Et pourtant.

Et pourtant ce mal étrange me guette, me poursuit, m’envahit à chaque instant. Mon quotidien se fait sans mon Frère depuis plusieurs années. Et pourtant quand je vais me coucher, quand je bois un verre, quand j’entends quelqu’un parler, j’éprouve toujours cette sensation de manque. Un vide irréel qui ne peut être comblé. C’est remarquable de se rendre compte à quel point ma vie actuelle et mes réactions ont été conditionnées par mon Frère. Sans s’en rendre compte, il a réussi à m’influencer dans toutes mes décisions. Parfois, ce n’est qu’une simple impression, d’autres fois ce sont ses mots qui résonnent dans ma tête. J’étais le grand Frère, mais c’est lui qui m’a bien souvent montré le chemin. Et ce sourire. Je n’ai pas toujours été aussi proche de mon Frère, et pourtant je ne peux pas me souvenir de ma relation d’avant. Car même à cette époque, nous vivions déjà ensemble, dans notre cœur et dans notre esprit.

Vous l’avez compris, je ne vais pas m’adresser aujourd’hui à mon Frère, qui sait déjà tout ce que j’ai à lui dire. Je n’ai absolument aucun regret, aucune peine ou aveu jamais dévoilé, aucune rancœur à son égard. Car notre relation ce n’était pas des longues discussions comme il a pu en avoir avec d’autres, ou même quelques mots sur un sujet sérieux. Ce n’était plus non plus des querelles interminables sur des problèmes bénins, ni des coups dans le dos pour prendre l’avantage. Car au fil des années, un profond respect s’était installé entre nous. J’ai toujours été fier de ce que mon Frère faisait, et il a toujours été fier de m’avoir comme frère. Mais notre relation c’était surtout et presque exclusivement l’instant présent, c’était vivre à fond toutes les occasions où l’on avait l’occasion de se retrouver, parfois même à l’extrême. Notre relation, c’était des sourires, des embrassades, des bousculades, un peu de compétition de temps en temps, des fous rires sans limites…c’était aussi tous ces moments où l’on se comprenait tellement bien sans se parler, ces moments ou un seul regard, l’esquisse d’un sourire suffisait pour déclencher l’hilarité générale. Ensemble, on était dans un autre monde, celui de la légèreté, celui de l’insouciance, celui dans lequel tout est possible. Notre relation, c’était ma définition du bonheur. Et je suis sûr que tous ceux qui nous ont côtoyés le comprennent.

En effet, je m’adresse ici à tous les lecteurs de ce blog, aux proches et moins proches, à tous ceux qui font que le souvenir de mon Frère ne s’envolera pas à la prochaine bourrasque. Je ne le décrirai pas en vantant ses qualités et en remémorant ces si nombreux bons moments que l’on a pu vivre avec lui. Je voudrais simplement vous faire comprendre ce que je ressens actuellement, avec mes mots maladroits qui ne font malheureusement qu’effleurer ma pensée.

Peut-être que certains d’entre vous aimeraient que je narre ici quelques petites anecdotes anodines et plaisantes, peut-être que d’autres voudraient que je leur rende hommage pour tout ce qu’ils ont fait pour moi ou mon Frère. Je ne les oublie pas mais je ne le ferai pas ici, car mon Frère, c’était avant tout pour moi l’avenir. J’aime me projeter dans le futur, et jusqu'à présent mon futur c’était de fêter sa première affectation après l’école de police, c’était de brandir mon diplôme d’ingénieur avec mon Frère dans mes bras, c’était de préparer ensemble le prochain mariage de la bande à Turinaz, c’était de partir en vacances tous les deux avec chacun une femme au bras, c’était peut-être un rôle de garçon d’honneur à l’un de nos mariages, c’était d'élever mes enfants et de leur présenter leur oncle et c’était surtout continuer à vivre dans l’insouciance et la gaieté. Et toutes ces images s’imposaient si naturellement à mes yeux que j’ai énormément de mal à les remplacer. Depuis l’accident j’essaye, mais je n’y arrive tout simplement pas encore.

C’est pour cette raison qu’aujourd’hui j’affirme qu’en son honneur, il sera une fois où tout ceci se réalisera bel et bien, et que nous resterons tous ensemble dans ces moments importants qui resteront à jamais dans nos mémoires.



Enfin, je voudrais remercier tous ceux qui m’ont envoyé des messages de soutien et qui continuent de le faire et à qui je n’ai pas eu le temps de répondre. Cela m’aide beaucoup.


Il n'y a qu'un seul luxe...


Si on me demandait de donner une définition du mot ami,je répondrais indéniablement: "Flo"; car après tout, certains individus ont ce don particulier et unique de pouvoir toucher votre âme.

Florian
a su par cette alchimie assez incroyable de tendresse, d'euphorie et de rire, laisser en chacun de nous des souvenirs impérissables. Et je suis sûre que vous vous remémorerez, non sans esquisser un sourire aux coins des lèvres, une première fois survenue avec lui: un premier amour, une première cuite, un premier naked milles... Car effectivement Flo a toujours été l'homme des premières fois et ce ne fut pas sans nous déplaire.

Aujourd'hui les mots me manquent pour dire ce que je ressens et paradoxalement, je pourrais rester des heures entières à vous parler de lui avant de terminer tout ceci par un brillant: "Il a été notre ami, il a été notre amour, il restera notre frère!!!!". Mais je préfère m'en remettre à Antoine de Saint Exupéry, qui a su bien mieux que moi parler de ces amis perdus que l'on ne peut que pleurer:


"Rien, jamais, en effet, ne remplacera le compagnon perdu. On ne se crée point de vieux camarades. Rien ne vaut le trésor de tant de souvenirs communs, de tant de mauvaises heures vécues ensemble, de tant de brouilles, de réconcilliations, de mouvements de coeur. On ne se reconstruit pas ces amitiés-là. Il est vain, si l'on plante un chêne, d'espérer s'abriter bientôt sous son feuillage.
Il n'est qu'un luxe véritable, et c'est celui des relations humaines."

Mon Flo, tu m'as fait faire une promesse la dernière fois que l'on s'est vu et je m'y tiendrai.

mardi 27 mai 2008

Au nom des Chopinois.







Nous avons connu Florian au lycée Chopin, c'était un garçon franc, plein d'humour et dynamique.

Il a marqué les gens qui l'ont connu par sa générosité et sa tendresse, et beaucoup se souviendront de ses soirées où nous étions invités.

Certaines personnes se rappelleront aussi du bac que nous avons fêté ensemble, la joie de la réussite et l'aboutissement de ces années de lycée que nous avions partagées...

Flo, tu as été un camarade de classe et un ami, solidaire et drôle.

Je revois la photo de classe de terminale où toi et Mehdi avaient mis des chapeaux, et tu t'etais maquillé à cette occasion.


Tu savais très bien détendre l'atmosphère et nous faire relativiser en nous rassurant, tu avais toujours le mot pour rire et tu avais ce pouvoir de motiver les gens.

Ta compagnie était distrayante et enrichissante, tu trouvais sans cesse des idées pour se divertir et s'occuper.

Enfin, tu as occupé une place en chacun de nous , et même si nos chemins s'étaient éloignés, tu resteras toujours dans notre coeur.


Alors au nom de tous tes anciens camarades du lycée Chopin, nous n'oublierons pas tous les moments forts de notre jeunesse que nous avons passés en ta compagnie.

Au revoir FLO



Et nous souhaitons à tous ses proches le courage et le soutien nécessaires pour surmonter son absence...

lundi 26 mai 2008

Au plus prés des étoiles...



Flo, je m'avance pour parler au nom des sits...

Tu vois bien, on est tous là, réunis, la ptite famille...
On voulais simplement te dire que dimanche on a pas perdu que notre pote, on a perdu un frêre, un des Frangins du samedi...
C'est clair que pour l'instant on est un peu paumé, c'est normal on a perdu un bon élément.
On veut que tu sois fier de nous.
Pour ton dernier coup tu as bien réussi, tu nous as rassemblé tous, tu nous as unis, soudés.
C'est sûr qu'on est moins fort que toi pour les discours mais on veut quand même te faire un bel au revoir, tu le mérite.
Voilà mon gars, on va penser à toi, on va continuer, il le faut...

Ciao grôs....


























- les SITS -

dimanche 25 mai 2008

[ ... ]

C'était il y a 5ans, j'avais 15 ans, tu en avais 16. C'est durant cette soirée chez Ben que l'on s'est rencontrés. Bien que l'on s'adressait la parole pour la première fois ce soir là, une étrange complicité s'était installée entre nous, ce fut une soirée pleine de rires, de bisous, de chatouilles, de racontages de souvenirs de nos années primaires ( bien qu'à cette époque on ne se fréquentait pas ), je me souviens de tes yeux d'enfant lorsque tu évoquais les toboggans de la classe bleue, je me souviens de ton obstination à essayer de me faire croire que tu parlais mieux italien que moi ! Depuis cette soirée, nous nous sommes revus seulement 2 ou 3 fois. Finalement, on ne se connaissait pas vraiment, mais aujourd'hui je tenais à te dire au revoir. CIAO FLO je ne t'oublies pas...


Mes condoléances à toute la famille.



SaRah

samedi 24 mai 2008

Ecole de police

Plein de pensées pour notre Flo, mais aussi pour Jeff, mort lui aussi dans cet horrible accident de voiture.
Courage à sa famille, ses amis, sa copine et ses camarades de l'école de police.

Quelques petites photos de Marseille...






Mission Commando








(Merci à Carole et les autres de l'école pour les photos)
On s'est rencontrés pour la première fois il y a bientôt trois ans lors d'une soirée "festive" où la bande du Padré et la tienne se sont croisées et réunies. Sur la piste de danse entre deux "délires" rythmiques, avec un mélange de sérieux et de folie, tu m'as confié une mission...elle reste là et dans ma tête et dans mon cœur : très présente.

Plus tard, d'autres souvenirs avec toi et ceux que tu aimes et d'autres rencontres...
Et puis, il me reste le surnom que tu m'as donné et qui maintenant se répand dans des tas de cercles ici et ailleurs.

Ciao Flo et merci d'avoir fait parti de cette grande famille des "Humains" que j'aime tant !
Mich "La Baronne"

CADET, on t'aime