jeudi 22 mai 2008

maman de coeur


Flo,
Par pudeur je n’ai pas pu parler de toi hier, et les derniers jours je me suis noyée dans un tas de choses pour éviter de trop penser.
Mais cette nuit cela m’est apparu comme une évidence presque une nécessité
Mon réveil affichait 2h37 et ces années passées avec toi ont défilé, l’envie de t’écrire était là.
Je ne pouvais pas te laisser partir sans m’exprimer moi aussi. Et je voulais aussi qu’à travers mon témoignage Zélie plus tard, comprenne les liens indéfectibles qui m’unissent à toi et Lucas et cet amour que je vous porte et qui n’est pas prêt de s’éteindre.

Je t’ai rencontré il y 13 ans ;
Hasard de la vie j’ai rencontré un homme de 17 ans mon aîné que j’ai aimé dés les 1ers instants et qui m’a présenté à vous … et le coup de foudre a été immédiat pour toi et ton frère Lucas.
Issue d’une famille recomposée, je savais toute la difficulté d’être adoptée et de se faire apprécier dans une famille qui n’était pas mienne, alors en accord avec Hervé nous avons pris notre temps vous étiez la priorité. Il fallait vous préserver avant tout. (...)

Quand on parle de quotidien, des moments passés ensemble, je pourrai donner mille et une anecdotes, je pense aux séances de coiffure matinales avant de partir à l’école au gel que tu me réclamais à l’application que tu prenais pour te coiffer , pour être beau , au temps passé devant la glace à faire des grimaces des sketches ,aux dessins et caricatures que tu faisais et que j’accrochais (tous je les ai gardés), aux surnoms que tu me donnais « Paca le hamster aux grosses joues » …, à nos échanges en voiture quand j’allais te déposer à l’école, aux réserves de pain inimaginables que je devais faire quant tu étais là , aux câlins du soir quand tu venais t’introduire furtivement dans la chambre et tu repartais sans bruit , aux parties de foots avec Lucas dans la maison avec ta fameuse petite balle orange et bleue qui t’a suivie toute ta vie durant ,que tu t’ingéniais à perdre et que tu me demandais de retrouver , ce que je faisais ,à chaque fois, pour ton plus grand bonheur ;- c’est Zélie aujourd’hui qui joue avec -.

Je pense à ton acharnement à faire damner ton frère qui avec une patience d’ange ne disait mot ou finissait par éclater de rire alors que tant d’autres auraient perdu patience. À vos bagarres aussi et à vos câlins sur le canapé quand tu appelais Lucas tu me fais un p’ti bisou … »
Ce sont aussi nos wek-end et nos petites vacances passées à Plainfaing …, en Italie …
Il y a tant de souvenirs, tant de bonheur que j’ai eu la chance de partager que je ne pourrai jamais t’oublier.

Plus proche encore, tes cartes postales, témoignages de ton affection , tes passages rue lecreulx à l’occasion de tes footings à la pépinière, juste en passant pour s’assurer que nous allions bien et tu repartais aussi vite que tu étais venu.
Ces passages éclairs mais si attachants vont me manquer terriblement, c’était ta manière à toi d’être toujours présent avec délicatesse.
Le faire part que tu as réalisé à l’occasion de la naissance de Zélie.
Enfin, nos soirées endiablées rue de la salle où tu me confiais tes sentiments en me serrant très fort dans tes bras … »tu sais Zélie, Alex et toi je vous aime, vous êtes aussi ma famille «…
Tu étais pour moi comme mon petit garçon et je suis fier du beau jeune homme droit, sincère, réfléchi et enjoué que tu es devenu.
Je t’ai vu t’épanouir au fil des années et ce choix professionnel, ce choix de vie que tu as pris t’a grandit encore un peu plus.
Tu avais trouvé ton équilibre enfin. J’aimais l’homme que tu devenais.
Tu me manques tellement
MON Flo Flo, tu resteras à jamais dans mon cœur
Pascale

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